L’échelle de l’évasion
La
belle captive traverse les jardins
La
lune est sa complice éclaire le chemin
Contre
le mur d’enceinte du somptueux palais
Bien
au-delà des arbres et de la roseraie
Son
amant a dressé une échelle de bois
Il
a tué les chiens fait boire les gardiens
Et
trépigne comme un animal aux abois
En
pensant à sa nuit et aux draps de satin
Comme
l’écart est grand entre les yeux humides
De
la pâle jeune fille et les gestes hâtifs
De
son terrible amant qui de son corps massif
La
renverse pèse de tout son poids – Sordide
Etreinte
dans l’herbe au pied même de l’échelle
Promesse
d’évasion et d’une vie plus belle
Frédéric Perrot
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