Des fontaines
jaillissantes
Face
aux vérités péremptoires
Aux
coups violents
Que
nous assènent
L’existence
et l’histoire
Pour
notre consolation
En
secret nous cachons
Des
beautés clandestines
Des
fontaines jaillissantes
Et
aussi rudes que soient
Les
assauts et les peines
Du
plus profond reviennent
Les
mots rares d’un poète
Qui
nous éclairent
Et
nous comprennent
Le départ en beauté
Les
lourds bagages de la mémoire
Laissés
à la consigne d’une gare
Quitter
Les
horizons restreints
Les
histoires étriquées
Les
rêves qui manquent d’entrain
Les
désirs tarifés
Et
la banalité
Qui
tue
Son
testament
Est
une page blanche
Mais
ses dernières volontés
Sont
clairement exprimées
Au
dos d’une quittance
Qu’on
disperse ses cendres
Et
qu’on n’en parle plus
Un
départ en beauté
En
silence
Frédéric Perrot
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