Someone takes these dreams away
That
point me to another day
A
duel of personalities
That
stretch all true realities
Ian
Curtis, Dead souls
Dans la pièce du fond, penché sur
sa page, avec une application nerveuse, Pierre écrit :
Je me suis
réfugié en moi-même et j’y demeure prostré en tournoyant sur moi-même,
imperceptiblement, comme un astre à la dérive en quelque point infime de ma
nuit intérieure qui sans cesse s’étend, miniature univers en perpétuelle
expansion : comme l’autre…
Mais à la
porte réapparaît le vieux visage familier… Va-t-il entrer, venir me parler ou
se contenter de m’observer par la vitre ? J’entends, malgré la porte et
les quelques mètres qui nous séparent, son souffle court d’asthmatique :
comme si le seul fait d’avoir traversé le couloir avait suffi à l’épuiser…
Puis, après être resté encore un moment le nez collé à la vitre, il s’éloigne
pour rejoindre les autres, dans la pièce commune, autour de la table où ensemble
ils tiennent leur misérable conciliabule… Cinq jours déjà ; et il n’a
toujours pas dit un mot… Il est plus coriace que prévu. Oh ! sans
doute s’attendaient-ils à ce que je fonde en larmes dès la première nuit… Mais
file donc vieille crapule ! Bouge ta carcasse de malade et retourne exprimer
ton sentiment sur la situation, reprends tes discours fielleux, échauffe-les,
envenime-les tes trois larbins… Ces cervelles vides t’obéiront de toute façon…. Ces trois têtes creuses te sont dévouées…
Ce n’était
évidemment qu’une image tout à l’heure : une manière de traduire
mon état d’esprit, tandis que pendant des heures interminables, comme un
prisonnier dans sa cellule, je me morfonds…
Si je me suis
réfugié en moi-même, il me faut préciser que ce sont les assauts répétés d’un
environnement essentiellement hostile qui m’y ont contraint, poussé et que je
n’y étais guère disposé par moi-même… Je fais ma part à la plaisanterie en
écrivant cette dernière phrase, je me force à sourire : c’est plus simple…
En tant que riche fils d’un industriel de renommée internationale, j’ai été
pris en otage : c’est dit… Et ils sont quatre, et je suis seul … Et
ils avaient bien préparé leur coup, les salauds, ils avaient des complicités,
des ennemis de l’intérieur, les salauds…
Mais je tiens
bon, malgré tout, malgré les maux de tête dus au manque de sommeil, et malgré
les mauvais traitements… Je ne dois pas céder… Je dois refuser de me soumettre
à leurs conditions, que le vieux m’a exposées en détail lors de cette terrible
première nuit…
Et comme je
n’entends nullement leur faciliter la tâche, ne pas leur livrer l’information
qu’ils attendent de moi, et pour cause, je passe mes journées assis dans le
fauteuil de la pièce du fond… Et lorsqu’ils viennent m’interroger, je me tais,
je ne dis pas un mot, mon silence est la marque de mon mépris… Ils peuvent me
contraindre à me lever et me pousser, me bousculer, me secouer, ils peuvent me
crier dessus et me faire mal, je ne dis rien, je garde le silence… Et ce, même
si parfois je me sens monter des larmes aux yeux, et ce, même si parfois je
sens le sol se dérober…
Autrement,
ces imprévisibles accès de violence passés, c’est si je puis dire long, très
long, insupportable… Eux assis dans la pièce commune attendent… Et, moi je ne fais
rien… Je me morfonds, je me tasse sur moi-même… Et je tente de conserver un
semblant de lucidité, en me forçant par exemple à fixer toute mon attention sur
un motif du papier peint que j’examine, détaille, commente pour moi-même… Ce
qu’il me faut éviter, c’est de me laisser aller à la rêverie, aux états d’âme,
à la mélancolie… Ce qu’il me faut éviter, c’est de m’apitoyer sur moi-même… Car
alors, je serais comme enseveli : sans défense, à leur merci…
À tour de
rôle, et selon un rythme, une fréquence qu’il me serait difficile de
déterminer, étant donnée ma perception générale du temps, l’un des quatre vient
se coller à la vitre pour m’observer… J’ai l’impression qu’ils ont organisé une
sorte de tour de garde, mais je ne peux avoir de certitude à ce sujet : les
trois larbins se ressemblent comme des frères et le vieux en tant que chef
de bande, a sans doute par rapport à ses subordonnés certains privilèges…
Ainsi, par exemple, je ne l’ai jamais vu venir de nuit…
Car ce sont
les trois autres qui, chacun leur tour, en rentrant comme des fous furieux dans
la pièce, m’empêchent de dormir… C’est ainsi qu’ils espèrent me briser et y
parviennent lentement… En m’empêchant de dormir, en me maintenant éveillé, en
perturbant d’une façon brutale et systématique mes courtes phases de sommeil :
celles du moins qu’ils m’accordent à
dessein afin de mieux les faire voler en éclats…
Le jour, je
suis simplement trop nerveux pour dormir… Et j’ai souvent assis dans le
fauteuil, le corps fourbu et les yeux brûlants de fatigue, l’impression de
dériver, de sombrer dans les remous d’une interminable fièvre, emporté au gré
des hallucinations en cascades que génère mon cerveau épuisé… La douleur de ces
nuits sans cesse brutalisées est pour le reste atroce…
À l’aube, la
servante, celle en qui mon père avait toute confiance, mais qui leur a donné le
code d’entrée de la propriété, dépose un plateau sur la petite table. Elle me
regarde un moment avant de quitter la pièce, mais je ne lui rends pas son
regard… À
elle non plus, je ne dis pas un mot… Je ne pense d’ailleurs pas qu’elle soit
autorisée à me parler, et elle s’acquitte à chaque fois de sa tâche avec sérieux
et un empressement gêné, comme si elle avait un peu honte malgré tout… Mais,
moi, je ne lui en veux pas au fond : l’idée de l’argent a dû lui tourner
la tête…
Quant au
plateau, je n’y touche pas, je me contente du verre d’eau que je goûte d’abord
du bout des lèvres… Puis j’écrase sous ma main le cachet rouge et blanc posé à
côté… Parfois, quand il me vient l’envie de les irriter, j’émiette le pain par
terre ou je crache dans l’assiette de soupe et hier, pris d’une soudaine
inspiration, je l’ai lancée violemment contre le mur, cela ne leur a pas
plu : c’est le moins qu’on puisse dire… Les trois larbins sont rentrés comme
un seul homme et m’ont attaché au lit avec des sangles et puis j’ai eu
droit à la seringue du vieux, plantée dans le bras…
À présent en
écrivant ces lignes, je me dis que j’ai évidemment commis une erreur…. Outre
que j’ai dû pour cela souffrir le pénible délire causé par l’injection, auquel
je ne veux plus songer, par ce geste qui n’était qu’un caprice, un mouvement de
colère conscient, une pure provocation, j’ai pu leur laisser penser que le
processus de destruction de mon esprit était en bonne voie et que j’étais sur
le point de craquer… Il va parler, il va cracher le morceau, ce n’est plus
qu’une question d’heures…
Mais que
m’importe ce qu’ils pensent, ces salauds… Ce sont des monstres, à ainsi me
torturer… Je dois dire ici que je n’avais jamais imaginé que l’on pût à ce
point détraquer l’esprit de quelqu’un, simplement en l’empêchant de dormir…
C’est la
torture la plus élémentaire et elle n’est pas difficile à organiser : à
partir de moment où l’on a le nombre pour soi, les troupes nécessaires – ils sont
quatre, et je suis seul –, il est relativement aisé de rendre un individu fou,
en déchirant son sommeil…
Cela fait
cinq jours que je suis enfermé dans cette pièce et ce soir j’écris, assis au
bureau de mon père… Le vieux le sait : il m’a vu, mais cela ne doit pas
lui sembler dangereux… Après tout, ils pourront s’emparer quand ils le voudront
de ce que j’ai écrit… Je ne sais pas comment l’idée m’en est venue, mais il m’a
semblé que cela pourrait me faire du bien et j’ai commencé sur le premier papier
qui m’est tombé sous la main, à savoir au dos d’un cours de chimie organique de
mon père… La pièce où je suis enfermé est en effet celle où depuis des années,
il entasse toute sa paperasse, dans des cartons qui s’élèvent jusqu’à une belle
hauteur, condamnant ainsi par exemple la seule fenêtre… Mais inutile de penser
à cette fenêtre, elle ne s’ouvre pas de toute façon…
Si écrire me
fatigue, en traçant ces mots, j’ai néanmoins l’impression de tuer le temps et
de parvenir à une certaine objectivité quant à ma propre situation…
Ce qu’ils
veulent, c’est le code confidentiel du coffre de mon père : celui-là, la
servante ne pouvait le savoir… Le vieux m’a précisé qu’il me laisserait la vie
sauve si je lui livrais le code, mais je n’y ai pas cru évidemment, je connais
le bonhomme, il a été l’associé de mon père pendant une dizaine d’années, et ce
serait tout de même bien maladroit de laisser derrière soi un témoin aussi
gênant…
En me disant
cela, en fait il m’a pris pour un idiot, il m’a un peu mésestimé, il doit
croire que je suis toujours cet enfant incapable de réfléchir qu’il a connu au fil
des années et de ses fréquentes visites… Et puis, c’est une ordure : la
mort de sa femme n’a jamais été vraiment élucidée… Et puis, le temps va
commencer à presser : mon père rentre de voyage dans trois jours et
je redoute le moment où ils vont se décider à recourir à des moyens plus
expéditifs pour me faire parler… Tout à fait en vain…
Car c’est là
le plus absurde dans toute cette situation, et ce qui me terrifie proprement :
c’est qu’ils ont pu imaginer et demeurent convaincus, même si je leur ai dit le
contraire je ne sais combien de fois lors de la première nuit – mais
réfléchissez, pourquoi mon père m’aurait-il confié un tel secret, quelle raison
vraisemblable avait-il de le faire ? –, c’est qu’ils demeurent convaincus,
contre toute évidence, que je connais ce code…
Avec un
mouvement de dégoût, après avoir écrit ces lignes, Pierre se lève
maladroitement de sa chaise… Il vacille presque aussitôt, le vertige le
contraint à s’appuyer sur le bord du bureau : ses jambes sont molles, la
tête lui tourne, mais il ne doit pas tomber, atteindre le fauteuil, s’y jeter…
Ouvre les
yeux, tu as assez dormi, regarde-moi, ouvre les yeux, évite-moi de faire venir
un de mes gars, ouvre les yeux, je frappe dans mes mains, tu entends, je
m’approche et je frappe dans mes mains, et je te parle, et tu entends, et tu
ouvres les yeux… Le vieux se tient penché au-dessus de moi et me parle de sa
voix cauteleuse… J’ai son visage tout près de mien, et j’observe les mouvements
de sa bouche, sans parvenir à comprendre ce qui en sort… Je sens son haleine
sur mon front, les mots s’échappent d’entre ses dents en un souffle continu, il
parle vite et dans un murmure et son visage est tout près du mien, affreux, immense,
tordu… Et je crie que je ne connais pas le code, je crie que je ne connais
pas le code
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A-t-il rêvé
tout cela ? Pierre ne le sait et ne veut y songer… Il a la tête lourde.
Son corps lui fait mal. Il est dans le fauteuil et le vieux a disparu, s’il n’a
jamais été là… A-t-il rêvé tout cela ? Comment le savoir ? Tout tend
à se confondre et à se déformer, lorsqu’on ne dort pas… Oh, il le sait à
présent, il le comprend, à ses dépens : l’homme a besoin de son sommeil… Personne
n’est en mesure de supporter durablement une veille interminable, artificielle,
provoquée… C’est le plus sûr moyen de l’anéantir… Triste connaissance acquise
par la souffrance, le supplice, infligée…
Tout est
silencieux au dehors… Il n’entend pas leurs voix dans la pièce commune… En tournant
péniblement la tête, il s’aperçoit que les pages qu’il a écrites ont disparu,
ont été emportées… Puissent-ils se convaincre en les lisant qu’il ne connaît
pas le code… L’espoir est mince : ils sont stupides, ce sont des
tortionnaires stupides… Même le vieux…
Celui-là au
moins devrait comprendre que leur plan a échoué, que leur projet reposait sur
une illusion, une erreur, du vent… Il ne connaît pas le code, et avec la
meilleure volonté du monde, il ne peut donc le leur livrer : cela sent
l’impasse…
Et puis,
pourquoi ne veulent-ils pas le croire aussi ? L’évidence crève les yeux…
Son père n’avait aucune raison de lui confier le code. Pourquoi le confier à
lui, un adolescent, qui va encore au lycée…
Il ignore
d’ailleurs à peu près tout des activités de son père. Il constate seulement
leurs conséquences : son père est souvent en voyage à l’étranger et il se
retrouve souvent seul avec la servante, dans cette propriété réputée dans toute
la région pour la petite fortune qu’a coûtée son système de sécurité
« ultra sophistiqué », comme le disait l’annonce de la société suisse
qui l’a installé…
Oh ! il
a bien fonctionné en l’occurrence le système… Il se croyait à l’abri, protégé
du monde, son père pouvait partir l’esprit tranquille… La servante était son
cheval de Troie… Dans toute intrigue, il faut un traître… Oh ! ce serait à
crever de rire, si tout n’était pas si désespéré…
Mais ce
qu’il redoute le plus, c’est le sac de sport qu’il a remarqué lors de la
première nuit, posé dans un coin de la cuisine… À un moment, alors que le vieux
l’interrogeait, un des trois larbins a fait mine de tourner autour… Il s’est
aussitôt fait remettre en place par le vieux, qui a eu une phrase
étrange : ça, c’est pour plus tard…
Ce qu’il
redoute, c’est ce que contient ce sac de sport lourdement posé dans un coin de
la cuisine et dont il est défendu de s’approcher, parce que ça c’est pour plus
tard… Peut-être en dernière extrémité, quand il faudra absolument le faire parler…
Car qui ne
le sait pas ? Un peu partout sur la planète, la torture se pratique et il
existe sans doute pour cela des outils également très sophistiqués que l’on
peut vendre et acheter : comme tout se vend et s’achète… Même un
adolescent peu au fait des réalités sait cela…
Il sourit
douloureusement à cette pensée… Combien de fois son père lui avait-il dit qu’il
n’avait pas le sens des réalités… Au fil des années, cela était même devenu
pour lui le principe d’explication unique des difficultés qu’il rencontrait
dans l’éducation de son idiot de fils qui non seulement était réfractaire à
l’esprit scientifique, mais se révélait aussi inapte à toute autre forme de
réflexion… Pour son père, tout trouvait là son origine, et il n’y avait pas
lieu de s’interroger sur le reste, ses échecs, ses souffrances…
Parfois
il gribouille dans sa chambre : c’est à peu près tout ce qu’il est
capable de faire… Et que son imagination est fantasque, que tout cela est bête…
Mais
pourquoi penser à cela ? Il ne reproche rien à son père, sinon d’être
absent… Et que pourrait-il faire lui aussi ? Ils sont quatre et c’est un
vieil homme à présent…
Quant à son
garde du corps, il est difficile de déterminer dans quelle mesure exacte il peut
encore faire preuve de la moindre efficacité… Le plus souvent, il est ivre,
discrètement ivre, mais ivre… Et puis, son père n’a jamais été véritablement
menacé… On s’en est pris au fils : cela leur a paru plus simple, sans
doute… Et puis est-il à souhaiter qu’ils soient encore là, lorsque son père
reviendra… Ce serait pire que tout : il risquerait de le tuer sous les
coups, comme des bêtes sauvages, car lui connaît le code, indubitablement…
Il relève la
tête. Le vieux est là, en robe de chambre, à deux pas du fauteuil. Il a une
bouteille à la main et deux verres sont posés sur la petite table. Il ne va quand
même pas essayer de le saouler ! C’est idiot… Le seul résultat
vraisemblable sera de le rendre malade… Il n’aime pas l’alcool, il ne le
supporte pas et les deux fois où il a bu avec des camarades du lycée, cela
s’est terminé de la même manière : la tête dans la cuvette, à vomir
douloureusement… Et les deux fois, il n’avait quasiment rien bu…
Mais le
vieux s’est approché, il lui parle :
…. j’ai
feuilleté ce que tu as écrit, tu te débrouilles pas mal pour un gamin, tu as dû
lire beaucoup… Je me souviens que ton père se plaignait sans cesse que tu aies
toujours le nez dans les livres… Des histoires idiotes, des romans, disait-il
non sans dépit… Mais moi, je t’avoue que je n’y connais rien… Je n’ai jamais
compris l’intérêt que l’on pouvait trouver à écrire, à rester assis sur
une chaise pour noircir du papier… À mon sens, c’est bien du temps perdu… Et en
cette vie, le temps est notre bien le plus précieux… Mais un peu de sérieux, de
retenue… Car si tu n’écris pas trop mal, tu es aussi un sacré menteur, un bel hypocrite…
Cela doit aller ensemble d’ailleurs… Car je sais que tu connais le code et
comme le temps passe, je vais avoir de plus en plus de difficulté à tenir mes
gars… Si je les écoutais, ils se seraient déjà occupés de toi depuis longtemps…
Sache-le, il n’y a que moi qui puisse t’éviter certaines extrémités, disons
regrettables… Je ne suis ni cruel, ni violent, mais eux sont impatients…
Il a dû
s’assoupir un moment… Le vieux a une nouvelle fois disparu… Peut-être déçu par
l’effet de son discours…
Les deux
verres sont restés sur la petite table… Le vieux a dû oublier de les reprendre
et un instant, il songe qu’il pourrait en casser un sur le bord, et avec le
morceau de verre, se trancher les veines d’un coup vif, afin de leur échapper
enfin peut-être…
Mais cette
idée affreuse, la vision de son propre sang s’écoulant et dégouttant partout à
travers la pièce, maculant la petite table, le tapis, lui soulèvent le cœur… Et
il secoue la tête, comme s’il s’agissait par ce mouvement de conjurer et l’idée
et la vision… Il ne veut plus mourir, il ne veut plus mourir…
… décidément,
tu ne veux pas être raisonnable, je vais devoir à mon grand regret recourir à
des moyens que je réprouve, je n’ai plus aucune raison vraisemblable de retenir
mes gars, mais persuade-toi que toi seul l’auras voulu, et que ce que tu
refuses de nous dire, nous allons à présent te le faire dire
Il ouvre les
yeux. Le vieux est debout au milieu de la pièce, dans un curieux accoutrement
qui ressemble à un vieil uniforme militaire tout fripé… Deux des larbins se
tiennent derrière lui, comme pour une revue de parade… Où est le
troisième ? Douloureusement, il tourne la tête et commence à hurler… Le
troisième est près du bureau et avec des gestes infiniment lents et
précautionneux, il ouvre la fermeture-éclair du sac de sport posé devant lui…
Et il hurle qu’il ne connaît pas le code, il hurle qu’il ne connaît pas le code
Cette
nouvelle a été écrite en 2008. Frédéric Perrot.