Nous
contemplons l’esprit lucide
Ce
qui est mort et révolu
Oh
que de temps perdu
À
inspecter des caveaux vides
Par
goût de l’illusion
Avec
un reste de candeur
Nous
souhaiterions que nos vies
Ne
soient qu’une féerie sans fin
Amour
ivresse musique lectures
Mais
nous ne sommes plus sensibles
Qu’à
la douleur et à la pourriture
La
mort est hélas programmée
Elle
jette un piètre crépuscule
Sur
tous nos actes minuscules
Le texte appartient au recueil inédit
La solitude imaginaire (octobre 2016)
Frédéric Perrot
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire