Schiltigheim |
Pour
Valentine,
Ils
se heurtent à tous les murs
Je
ne sais la raison de cet épithalame
Ecorchés
vifs ils fêtent leurs noces de verre
Avec
les tessons les pansements les blessures
Versent
dans l’image sanguinolente
Et
les rimes défenestrées
Il n’y a pas de sang c’est un cliché…
Ils
se heurtent à tous les murs et cela leur plaît
J’en
suis toujours surpris
Ils
se disent poètes mais en culs-bénits
Se
pensent grandis par l’étalage de leurs plaies
Frédéric Perrot, mars 2019
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