Eric Doussin |
Pour
l’ami Guillaume,
En
votre présence
Je
manquais de substance
J’en
ai conçu plus tard
De
fades repentirs
Accusant
le hasard
Les
mots lents à venir
Plutôt
que de parler
J’ai
préféré l’écrit
Vous
n’avez pas compris
Cette
incongruité
Détour
distance
Grâce
auxquels ma pensée
Tentait
de vous atteindre…
Vous
n’y avez vu que violence
Insanité
Et
désir de me plaindre…
En
votre présence
Je
manquais de substance
Mais
peut-être n’était-ce
Que
par contagion ?
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Le poème a été écrit en 2016. Il est une interprétation
personnelle d’une triste histoire que m’a racontée Guillaume… Quand par
désespoir de se faire comprendre, on choisit d’écrire à la femme qu’on désire :
ce qui souvent a pour résultat de précipiter le pire…
Les « fades repentirs »
dont il est question et par lesquels la conscience s’exonère à peu de frais,
sont cruellement expliqués par le narrateur tourmenté de Notes d’un
souterrain de Dostoïevski.
Frédéric
Perrot
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