Eric Doussin |
Les
lourds bagages de la mémoire
Laissés
à la consigne d’une gare
Quitter
Les
horizons restreints
Les
histoires étriquées
Les
rêves qui manquent d’entrain
Les
désirs tarifés
Et
la banalité
Qui
tue
Son
testament
Est
une page blanche
Mais
ses dernières volontés
Sont
clairement exprimées
Au
dos d’une quittance
Qu’on
disperse ses cendres
Et
qu’on n’en parle plus
Un
départ en beauté
En
silence
Ce poème conclut La solitude imaginaire. Recueil
inédit, octobre 2016. Il a été publié dans le numéro 10 de la revue Lichen,
janvier 2017. Frédéric Perrot
lichen-poesie.blogspot.com
Merci cher poète, d'avoir mis des mots à ce dessin à l'encre en mémoire à certains héros presque anonymes.
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