Personne
n’a besoin de me parler de mes écrits – oralement j’entends. C’est inutile car
ils prennent naissance dans un monde étrange et méprisable, empli d’une cruauté
féroce et animale.
On
ne palabre pas avec un caïman affamé, on l’esquive, on le fuit puis on l’oublie.
Ses écrits perdureront et évolueront par eux-mêmes, tout comme voyagent les
livres, au gré de rencontres éphémères ou non.
Toutes
ces têtes dans mon panier. Tous ces mots rangés là, dans la cervelle, dans des
petits tiroirs amovibles. On ne sait pas lorsque cela s’échappe et s’emboîte,
ni pourquoi ni comment.
Le
dernier m’ayant dit qu’il fallait bien être doué pour quelque chose je l’ai pris
pour un escargot. Je revendique le droit à davantage de sollicitude à l’égard
de mes écrits. Belle utopie rongée par les vers.
Merci! Que de souvenirs autour de cette période.
RépondreSupprimerDe rien ! Avec plaisir ! J'aime beaucoup le ton de ce texte. A bientôt
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