Nos rêves sont enfin aussi beaux
Que des images de synthèse
Nous n’avons plus des rêves de pauvres
Ou de quidams en proie à leurs problèmes
Leurs désirs leurs échecs
Bâtisseurs de labyrinthes
Nous sommes des rêveurs d’élite
Tueurs automatiques dans des tours au Bengale
Amants fatals chevauchant
Dans des multivers analogiques
Fols dépeceurs de trous noirs
Comparés aux générations précédentes
Nous avons le privilège insigne
D’être reliés à nos jeux et à nos machines
Jusque dans notre sommeil amniotique
Les machines à illusions
est le titre d’un roman de Philip K. Dick. Le poème appartient au recueil
autoédité Les Fontaines jaillissantes (avril 2021). Frédéric Perrot.
pour ma part j'adore bisous pour tous
RépondreSupprimerOui, la symbiose machine-homme est souvent évoquée en SF!
RépondreSupprimerQui sait ce que l'avenir réserve aux générations futures!
Je ne sais ce que l'avenir réserve aux générations futures, mais il est certain que je ne les envie pas ! Merci pour ton commentaire.
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