Las si las
De la laideur des images
De la bêtise des discours
Des interventions en
temps réel du premier crétin venu sur son réseau social
Du rire imbécile de
l’animateur chargé à la coke
Du clinquant des lumières
des musiques
Du n’importe quoi
Du n’importe quoi
Las si las
De la laideur des images
De la bêtise des discours
Des philosophes
d’opérette qui jouent aux grands sages
Des authentiques salauds
qui portent leur haine sur leur gueule
comme
une étiquette
Des demi-penseurs qui
arguent d’un vague diplôme pour exprimer
vingt-quatre
heures sur vingt-quatre !
leur
mépris de classe
De la vulgarité
publicitaire
Du bavardage infini
Des commentaires de
commentaires
Du n’importe quoi
Du n’importe quoi
Las si las
De l’horreur des images
De l’ignominie des
discours
Du cœur pourri des hommes
ces singes mal dégrossis
Des assassins qui ont
toujours au moins une bonne raison de tuer
Des amis de la mort qui
veulent planter partout leur drapeau de ténèbres
Las si las
D’être un témoin
impuissant
De la sauvagerie
De la bestialité
De l’oubli des principes
De la souffrance des
innocents
Las si las
Des minutes de silence
De la compassion qui ne
coûte rien
Des hymnes des larmes
Des dessins des bougies
Des bouquets de fleurs
Mais veille, veille
encore !
Dans la mesure de tes
faibles forces
A
ce que ta fatigue ta lassitude
Ne deviennent pas
Désespoir passif
Dégoût définitif…
Frédéric Perrot
Bien!! Oui à la téloche les mecs sont là pour meubler effectivement. France info (radio), entre autre, abjecte...sinon l'avant dernière strophe c exactement ça (tu as juste omis La fameuse légion d'honneur à titre Posthume...). Bonne journée
RépondreSupprimerBien vu ! J'ai oublié la fameuse légion d'honneur à titre posthume ! Cela leur fait une belle jambe à ceux qui sont morts d'être ainsi honorés par la nation reconnaissante ! Merci pour ton commentaire et ta lecture. Belle journée à toi
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