La mort
au bout du couloir
nous tire vers l’avant,
attendant bêtement
de pouvoir germer
dans le terreau fade
de nos chairs.
La nuit
faussement inquiétante
se cogne aux murs
comme une aveugle blessée
et j’écoute la houle du silence
recouvrir les à-pics de mon cœur.
Abouchée à nos souffles,
la poésie comme une buée
sur la vitre glacée
des miroirs sans réponse.
J’ai oublié mes rêves
ce qui est une manière sûre
de les réaliser,
et j’ai perdu le but
de ce triste poème,
ce qui est une manière sûre
d’aller voir ailleurs
s’il se poursuit sans moi.
Très joli vers sur "la houle du silence" qui me rappelle la maxime : le silence c'est la musique de Dieu...
RépondreSupprimerUn très beau poème en effet. Simple dans sa forme et profond dans ce qu'il dit : la meilleure combinaison selon moi ! Merci pour ton commentaire.
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