Minces
îlots de blancheur
Dans
un lit de ténèbres
Des
oiseaux délétères
Autour
de moi volaient
Telles
des apparitions
Auréoles
de mystère
Des
femmes voluptueuses
Une
à une dansaient
Terrassé
par l’alcool
Ô
visions éphémères
Je
tombais à genoux
Dans
le sable mouillé
C’était
un soir d’été perdu
Sur
le front de mer
Il
n’y avait ni oiseaux morts
Ni
femmes dans les nuées
Ce
fut un court soulagement
Dans
l’inconnu
Le
poème appartient au recueil autoédité Les Fontaines jaillissantes (avril 2021).
Il n’a rien de personnel. Il est avant tout un souvenir de la scène finale de La
Strada de Federico Fellini, où le personnage interprété par Anthony Quinn,
une brute épaisse, s’écroule en larmes sur une plage, face à la mer. Frédéric
Perrot.
Source image : Télérama.fr
Pour voir la scène finale de La Strada :
Les voies de la création sont impénétrables...
RépondreSupprimerFellinien...
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