Pour Alain,
Et
c’est encore
La
litière de la peur
Cette
sale poussière
Dans
laquelle
Je
respire
J’en
ai plein le nez
Plein
la bouche
Et
le réveil
Est
une nausée
Amère
Somme
toute distante
Elle
ne remarque rien
Ou
peut-être seulement
Dans
mon sillage
Des
traces de saleté
Comme
j’aspire
À
l’air libre
J’ouvre
grand
Les
fenêtres
Mais
en pure perte
Le
vent est retombé
La
tempête passée
Et
pèse sur la ville
Une
chaleur
Etouffante
(Marseille, septembre 2012 – Hambourg,
février 2019)
Frédéric Perrot
Frédéric Perrot
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