C’est jour de fête
Les idiots se gorgent de rêves
Écrivent dans l’air
Un nom aimé
Plus tard ils se gorgeront
Seulement de bières
Comme tout le monde
Sous les enseignes lumineuses
Peu importe ce que l’on fête
Il s’agit d’être dehors dans la rue
Parmi les cris et les mouvements
désordonnés
De toute une foule d’excités
L’homme seul aime les marées
humaines
Et observer la joie des autres
Peu importe ce que l’on fête
Et peu importe le lendemain
Ce poème écrit en 2015 à Marseille appartient au recueil Les Fontaines jaillissantes (avril 2021). Frédéric Perrot
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