Le chemin du possible est étroit
C’est ennuyeux tous ces obstacles
qui se dressent,
comme des buissons d’épines.
Epave sans audace,
loque du crépuscule,
j’erre dans un labyrinthe de ronces.
Si j’étais un athlète,
je sauterais au-dessus de telles haies !
Si j’étais un guerrier,
j’aurais une machette,
et m’ouvrirais un passage
jusqu’au palais
du rêve où repose mon amour
Ce ne serait encore qu’une
première victoire :
la porte du palais est en bois massif
et haute comme une tour,
et comment en lilliputien que je suis,
pourrais-je la pousser ?
Une telle question ne se
pose même pas.
Je suis pris dans les
ronces
et demeure suspendu,
le visage transpercé
comme un épouvantail
Frédéric Perrot
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