samedi 17 août 2024

Poésie interrompue (pour mon père)

 

 « La mort… nous affecte plus profondément sous le règne pompeux de l’été. » (Charles Baudelaire)

 

 

Retour à la saison sèche

À la prose des jours

 

Dont les noces avec la lumière

Ont été rompues

 

L’été l’abrutissement

Peut être complet

 

Le corps sans désir

Supporte

 

La misère de l’esprit

L’absence de pensée

 

C’est l’heure de l’exil

Hors des mots

 

De l’évaporation

De toute vie personnelle

 

 

Frédéric Perrot

2 commentaires:

  1. Oui... parfois "la Saison en enfer" est tout un été ! Courage Fred...

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