Sa solitude ombrageuse
Vomit sa bile au saut du lit
Façon de parler, il s’en extrait
Avec difficulté
Sa solitude ombrageuse, dis-je,
En dépit du vertige
Voue aux gémonies
Toute idée d’harmonie
Mal, mal, mal, douleur
Encore un charmant quart d’heure
Avant d’être prêt
Pour son reflet
Pas beau à voir
Dans le miroir…
Sa solitude ombrageuse
Se tord morne dédaigneuse
Triomphe d’un instant
Tiens, je suis vivant
Et ça m’est égal –
Déjeuner frugal
Café, clopes
Un air de pop
Un rien suffit
Pour distraire son esprit
Mal, mal, mal, douleur
Mais déjà il est l’heure
De se mettre en mouvement
Et de faire semblant
Sinistre épouvantail
Tout à fait prêt pour le travail !
Frédéric
Perrot
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire