Nicolas de Staël, Le Concert |
Comme le peintre
Par désespoir
Éclabousse sa toile
D’une large gerbe rouge
Ses songes sont
D’un monochrome violent
Il nettoie à l’éponge
Des murs dégoulinants
Il porte des seaux
Qui débordent
Dans les couloirs labiles
Des abattoirs
Et quand on lui tend
Un cœur fraîchement ôté
De la poitrine d’un homme
Le sien peut-être
Il se réveille
En un sursaut
D’invincible
Dégoût
Ce
poème a été écrit en 2016. Le peintre auquel je songeais est Nicolas de Staël.
Frédéric Perrot
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