Hambourg |
Tant
d’arbres abattus
Ne
nous contemplent plus
Pareils
à ces géants déracinés
Du
ciel que nous touchions
En
silence
Nous
avons chu
Pour
d’obscures raisons
À
tant de merveilles
Ont
succédé
Tant
de jours inféconds
Et
dans les lits froids
Aux
rires d’antan
Les
larmes orphelines…
------------------------------
Tant
d’arbres abattus
Ne
nous contemplent plus
La
lune ronde et pleine
Brille
pour rien
Dans
le soir imbécile
Et
de tout le temps
Qu’il
aura fallu
À
la pousse fragile
Pour
se hisser au ciel –
Nul
ne se souvient plus
Frédéric Perrot
http://lichen-poesie.blogspot.com/
Pour l'écriture de ce poème, je me suis entre autres souvenu de la chanson de Radiohead, Where I end and you begin, dont le texte, très obscur, semble à la fois évoquer la paternité et l'écologie. C'est une de mes chansons préférées du groupe.
RépondreSupprimerPour écouter la chanson : https://youtu.be/W2DpV3HX0cI