Jimmy Poussière |
Si vous êtes confrontés
Au malheur le plus grand
Rares sont les livres
Qui ne vous tombent pas des mains
La philosophie les romans
Fatras poussière
Seule la poésie parfois
Si elle n’est pas ésotérique
Peut être un viatique
Une clairière
Moi qui ne la goûte guère
Et n’ai pas de si grandes peines
J’aimerais pourtant
Tracer les quelques mots
D’un fragile poème
Qui sur ces temps obscurs
Jetterait la lumière la plus pure
Et nous réconcilierait
Le texte est extrait du recueil auto-édité Les heures captives (décembre 2012). Frédéric Perrot
Pour ce poème, qui en 2012 comme en 2017, relève de la plus parfaite fiction, je me suis très modestement souvenu des écrits bouleversants de Philippe Forest, pour qui, « le malheur le plus grand » – comme pour Victor Hugo ou Stéphane Mallarmé – , est la perte d’un enfant… Mon terrible scepticisme historique me fait concevoir par ailleurs que la plupart des époques de l’histoire humaine ont été des « temps obscurs ».
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