Nul ne mesure tous les efforts patients
Pour tenter de s’extraire
Même pour peu de temps
De la tourbe des mécontents
Se démêler du Nombre
Se tenir à distance
Oublier le poison
Des soudaines intrusions
Et éviter surtout de suivre tel ou tel
Dans ses habituels sentiers tortueux
De lubies et de songes résiduels
Afin de se hisser
Toutes déceptions tues
À la contemplation sereine
Ce poème a été écrit en 2016. Il y est question des relations toxiques que l’on peut entretenir avec certaines personnes, qui aiment à vous entraîner dans les méandres de leur psychisme… C’est André Breton (dans Signe ascendant) qui parle du « Nombre » pour désigner la foule indistincte de nos semblables. Frédéric Perrot
Oui c vrai, il y a des relations toxiques avec des gens qui veulent détruire votre personnalité... mais c rudement agréables parfois aussi de se laisser entraîner quelques temps par une personne dans les méandres de sa pensée fofolle...
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