Parfois quand le
présent
Se fait par trop étouffant
L’esprit chagrin
Se plaît à
s’inventer
D’oisives
fantaisies
Où se trouvent
abolis
Les nœuds
temporels
Les chaînes
historiques
Mais comme tout
obéit
À une froide
logique
Dans son pauvre
cerveau
Qu’il ne saurait
changer de peau
Entravé à l’époque
contemporaine
Il se retrouve
esclave
À l’époque romaine
Et au-dessus de la
tête du tyran
Que la foule en
liesse fête
Il porte sans
désemparer
La couronne de
laurier
Oh peu importe si ces
brèves échappées
Dans un autre
monde
Ne durent qu’une
poignée de secondes
Elles lui ont permis d’oublier celui-ci
Le poème a été écrit en 2016. C’est ici une version retravaillée. Frédéric Perrot.
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