Retour à la saison sèche
À la prose des jours
Dont les noces avec la lumière
Ont été rompues
L’été l’abrutissement
Peut être complet
Le corps sans désir
Supporte
La misère de l’esprit
L’absence de pensée
C’est l’heure de l’exil
Hors des mots
De l’évaporation
De toute vie personnelle
Le
poème appartient au recueil inédit La solitude imaginaire (octobre 2016).
Frédéric Perrot.
« La
mort… nous affecte plus profondément sous le règne pompeux de l’été.» (Charles
Baudelaire, Les Paradis artificiels)
Charles Baudelaire par Jimmy Poussière |
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