Redonnez-leur ce qui n’est plus présent en
eux,
Ils reverront le grain de la moisson s’enfermer dans l’épi et s’agiter sur l’herbe.
Apprenez-leur, de la chute à l’essor, les
douze mois de leur visage,
Ils chériront le vide de leur cœur jusqu’au
désir suivant ;
Car rien ne fait naufrage ou ne se plaît
aux cendres ;
Et qui sait voir la terre aboutir à des
fruits,
Point ne l’émeut l’échec quoiqu’il ait
tout perdu.
Assez stoïciens...
RépondreSupprimerPeut-être le dernier vers traduit-il en effet une position stoïque, je ne sais pas. Ce n'est en tout cas pas de la fade sagesse, c'est plus rugueux ! Merci pour ton commentaire.
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