Eric Doussin, Waterloo |
En
ce paysage austère
Arbres
épars décharnés
Seul
un soldat
Attend
En
embuscade
Près
d’un pauvre filet d’eau
Qui
par tradition vulgaire sépare
Des
territoires rivaux
Qu’ont
dévastés des guerres
Dont
nul ne sait plus rien
Et
dont le vieux soldat
Son
arme à la main
Engoncé
dans son uniforme
Autrefois
d’un vert éclatant
Paraît
l’absurde survivant…
Le
texte appartient au même cycle de poèmes que l’hommage à Primo Levi. C’est ici
une version revue. Frédéric Perrot.
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