Hölderlin |
« A
quoi bon des poètes
En
temps de détresse ? »,
Se
demandait Hölderlin,
Kidnappé,
le mot n’est pas trop fort,
Pour
être conduit dans un asile de fous.
Peut-être
parce que les poètes dérangent
La
mollassonne acceptation de l’ordre des choses…
Et
le pauvre Verlaine,
Déjà
si enclin à l’alcoolisme,
Croupissant
dans sa prison de Mons
Et
ne trouvant rien de mieux
Que
de virer au mysticisme…
Et
Artaud
Crevant
de faim dans son hôpital de Rodez !
Et
Van Gogh !
Peut-être
parce que les poètes, les artistes protestent
Contre
la mollassonne acceptation de l’ordre des choses…
Et
même le pauvre Baudelaire !
Le
honteux Figaro lançant la cabale
A
tué le plus grand poète français…
Condamné
par le procureur Pinard –
Au
pays du vin, cela ne s’invente pas !
« A
quoi bon des poètes en temps de détresse ? »,
Se
demandait Hölderlin…
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Je me suis toujours étonné que ce
torchon qu’est Le Figaro pût oser se réclamer d’un esprit aussi libre
que Beaumarchais.
Frédéric
Perrot
Source
image : la-croix.com
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