Si
vous êtes confrontés
Au
malheur le plus grand
Rares
sont les livres
Qui
ne vous tombent pas des mains
La
philosophie les romans
Fatras
poussière
Seule
la poésie parfois
Si
elle n’est pas ésotérique
Peut
être un viatique
Une
clairière
Moi
qui ne la goûte guère
Et
n’ai pas de si grandes peines
J’aimerais
pourtant
Tracer
les quelques mots
D’un
fragile poème
Qui
sur ces temps obscurs
Jetterait
la lumière la plus pure
Et
nous réconcilierait
Le poème appartient au recueil autoédité Les heures
captives (décembre 2012). Je l’ai lu hier soir lors de l’Octogone des poètes.
Frédéric Perrot.
Celui-ci est simplement magnifique !
RépondreSupprimerCes vers sont si simples et beaux... du grand art :
J’aimerais pourtant
Tracer les quelques mots
D’un fragile poème
Merci pour ton commentaire !
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