vendredi 3 décembre 2021

La lumière la plus pure (pour Jacqueline)

 

Si vous êtes confrontés

Au malheur le plus grand

Rares sont les livres

Qui ne vous tombent pas des mains

 

La philosophie les romans

Fatras poussière

 

Seule la poésie parfois

Si elle n’est pas ésotérique

Peut être un viatique

Une clairière

 

Moi qui ne la goûte guère

Et n’ai pas de si grandes peines

J’aimerais pourtant

Tracer les quelques mots

D’un fragile poème

Qui sur ces temps obscurs

Jetterait la lumière la plus pure

Et nous réconcilierait

 

 

Le poème appartient au recueil autoédité Les heures captives (décembre 2012). Je l’ai lu hier soir lors de l’Octogone des poètes. Frédéric Perrot.


2 commentaires:

  1. Celui-ci est simplement magnifique !
    Ces vers sont si simples et beaux... du grand art :
    J’aimerais pourtant
    Tracer les quelques mots
    D’un fragile poème

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