On ferme la porte
On ferme les portes
On ferme toutes les portes
Au nez des pouilleux
Des étrangers
Des débarqués de la veille
Faut pas délirer
On ne peut pas accueillir
Toute la misère du monde
Parmi ces gueux
Il y a des gens dangereux
Qui sait des terroristes
De futurs assassins
Vous voulez être leurs complices
Nous non !
On ferme la porte
On ferme les portes
On ferme toutes les portes
Faut pas délirer
L’accueil inconditionnel
C’est un rêve de philosophe
Ou de pèlerin naïf
Nous on a la tête sur les épaules
Et des murs à construire
Et tant pis s’ils crèvent
À nos frontières
C’est pas écrit Eldorado !
On ferme la porte
On ferme les portes
On ferme toutes les portes
On est si bien au chaud
Entre nous devant nos écrans
Tandis que nos imprécateurs
Font le show permanent !
On ferme les portes
On ferme les portes
On ferme toutes les portes…
Le philosophe de « l’hospitalité »
qui ne peut être que « inconditionnelle » est Jacques Derrida (1930-2004).
Il a bien été dit récemment par je ne sais quel salaud de CNews ou autre chaîne
du même niveau que les réfugiés syriens massés à la frontière polonaise
pouvaient crever : ce n’est pas notre affaire. Frédéric Perrot.
Merci !!! Un coup de gueule dans le brouillard ambiant...
RépondreSupprimerUn coup de gueule, c'est bien ça ! Merci pour ton commentaire.
SupprimerOn ferme les portes
RépondreSupprimerOn forme les pertes
Subtil ! On passe tout par pertes et profits, pertes et fracas!
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