Tu n’es pas grand-chose d’autre que du temps qui passe.
***
Ton
bruit intérieur s’articule
La
mort, tu y penses tous les jours
Tu
n’as jamais pu revenir
De
l’abandon qu’ils ont créé pour toi
***
Seul
dans le phare tu prends conscience du temps qui passe et de l’extrême précarité
de la vie. Tu n’entends plus que le bruit de la mer et des vagues qui se
heurtent – le bruit de la beauté pure
qui t’écœure lorsqu’elle te dévisage.
***
Tu as
presque failli parler à quelqu’un l’autre jour, ce n’est pas passé très loin –
des fois, tu rates des gens à seulement quelques années lumières près.
***
Brutalisé
par la vie
Tu ne
veux pas
De
cette solitude malsaine avec autrui
Vivre
à l’écart des hommes
Etre
ta prison permanente
C’est
tout ce qu’il te reste comme dignité
***
Année
après année, inéluctablement, il y a cette austérité dont tu fais preuve qui
s’est imposée à toi-même.
Quand
tu auras fini d’écrire, toutes les colombes se seront envolées.
***
Tu
envierais presque (et ce n’est pas très intelligent) les gens qui savent ce
qu’ils veulent. Toi tu ne sais que ce que tu ne veux pas.
J'apprécie ces traits. Simplicité, sobriété. Touchant.
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