La Gitane et le Bipolaire
Il
y a bien longtemps que je ne rêve plus.
Je
ne me fais plus piéger par les chimères.
Peut-être
est-ce le fait de fumer jusqu’à peux plus.
J’aurai
toujours le doute mais ça doit y faire.
Pourtant
hier je me suis laissé prendre.
De
mon sommeil opaque naquit un songe.
Etrange
il ressemblait à s’y méprendre
A
ceci viens mon pote on s’y replonge.
Car
toi aussi tu étais de la partie.
Tu
raillais même la poésie ma faiblesse.
Marie-Jeanne
te donnait un air ravi.
Sous
mes yeux tu faisais danser l’espèce.
Elle
coulait à flots débordait de tes poches
Te
peuplait l’esprit de désirs de roi
Les
Jazz Clubs, les femmes, la poudre, une porsche.
Rien
ne t’arrêt ’rait, en tous cas pas toi.
Moi
je fumais pour tenter d’embellir
Ce
rêve de vie qui te fait péter un plomb
Toi
tu fumais pour t’abrutir c’est pas pire
On
n’sera pas des gagne-petit, des bouffons.
Nous
avions une maîtresse commune,
Qui
loin de rendre jaloux nous unissait.
Ensorceleuse
elle faisait que chacune
De
nos pensées brouillées était dirigée
Vers
ses yeux de braise ses seins ces outrances
Cet
air mutin de gitane insaisissable
Qui
fait briller nos yeux, donne de l’assurance,
En
nous aussi il y a une part de diable.
C’est
un rêve bien banal je le concède,
Là
où je t’avais promis de l’étrange.
La
suite peut-être te viendra en aide.
Nous
étions jumeaux avec des sourires d’ange.
Cette
gitane, c’est l’argent, tu le sais mon poteau,
Qui
me vrille l’esprit et me pousse à dire nous
Là
où il n’y a que moi, un peu d’ mon égo
Que
la gitane a rendu fou.
Guillaume Joseph
Jimmy Poussière (Alain M) |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire