vendredi 21 octobre 2022

Nick Cave, Let love in, Peaky Blinders, etc. (pour Richard)


 

L’album de Nick Cave, Let love in (1994) tourne en boucle depuis quelques semaines chez moi. Ce n’était pas mon disque de prédilection à l’époque. Je lui préférais les ambiances western, cow-boy, le son semi-acoustique de l’album précédent, Henry’s Dream 

Mais Let love in est sans doute le plus puissant de ses albums et gagne en profondeur au fur et à mesure des années, avec ses ambiances délétères de théâtre psychotique (Loverman), ses embardées furieuses (Jangling Jack, Thirsty Dog), la chanson qui donne son titre à l’album bien sûr (Let love in). J’avouerai un goût particulier pour Do you love me – chanson qui ouvre l’album et le referme sans le conclure, dans une version différente –, Ain’t gonna rain anymore et cette ritournelle d’ivrogne de fin de soirée trébuchante (Lay me low).  

Nick Cave n’est pas le parrain, terme un peu trop mafieux, mais le Patron du rock indépendant international. Disque après disque, il donne plus d’ampleur à son univers personnel chaotique, toujours en marge, imperméable aux modes, intemporel sans effort. Il paraît que le cinéma et les séries (Peaky Blinders) se sont emparés des chansons de Let love in et en particulier de Right Red Hand : cela, je n’en sais rien !

  

Pour écouter Right Red Hand : https://youtu.be/lBVFdSFV2lQ

 

Pour écouter Do you love me : https://youtu.be/Z1y5o2aFEco

2 commentaires:

  1. J'étais tombé amoureux de cet album dès les premières notes du premier titre. Mais j'ai fini par lui préférer "Ladies first" de Jack the ripper, qui partage beaucoup de choses avec la colère interne de Nick, sauf que cet un atavisme enfoui,, controlé, d'une violence tempérée souvent douce à l'oreille. Si ca te dis de changer de disque, n'oublie pas que "Black is the color" : https://www.youtube.com/watch?v=X8a_CaVz520

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  2. Merci pour ton commentaire. Je n'oublie pas que je n'ai jamais lu Schopenhauer ! But black is the color !

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