lundi 10 octobre 2022

Nul ne mérite un désamour en bout de fil, L'effet-miroir (de Kelig Nicolas)


 

La moindre des choses est de renvoyer l’effet-miroir.

Plus, est évidemment bienvenu. O joie.

Vous êtes face à vous-même, ce n’est pas nécessairement évident, de s’admettre.

Vous manquez d’à peu près tout. Vous priez.

Vous prenez de l’âge, bien obligé de reconnaître que vous diminuez, au moins physiquement.

L’effet-miroir ne donne pas l’avantage, il a le mérite d’encaisser les coups immérités, lorsqu’il se produit. Vous ne le cherchez pas, c’est un moindre mal.

Je l’aime bien, au fond. Il me donne le la, quant à la conduite à suivre, si je ne sais pas. Jusqu’à ce que m’interroge, s’il me le demande. Il me fait du bien, quoi qu’il en soit, je regarde autour de moi aussi en même temps. Je fais attention. Ce qui compte est ceux que j’aime, et ce que j’aime. En définitive, tout se rejoint ou se distend, reste l’âme, ineffable.

L’amour, l’amitié, la famille, l’entourage, chaque être est complexe. Nul ne mérite un désamour en bout en fil. Chaque être mérite l’amour sans compter. Sans compter. Juste, ne pas s’oublier, l’effet-miroir nous rappelle chaque fois.   


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