J’ai été pris dans l’avalanche
J’y ai perdu mon âme
Quand je ne suis plus ce monstre qui te
fascine
Je vis sous l’or des collines
Toi qui veux vaincre la douleur
Tu dois apprendre à me servir
Le hasard t’a conduit vers moi
Pauvre chercheur d’or
Mais ce monstre que tu as recueilli
Ignore la faim ignore le froid
Il ne recherche pas ta compagnie
Même ici au cœur au cœur du monde
Quand je suis sur un piédestal
Je le gravis seul
Tes lois ne m’obligent à rien
Ni fessée ni prière
Je suis moi-même le piédestal
Par cette mare hideuse qui te fascine
Tu ne pourras vaincre la douleur
Sans être généreuse
Ces miettes que tu m’offres amour
Ne sont que les restes de mes festins
Ta douleur ici ne vaut rien
Ce n’est que l’ombre l’ombre de ma
blessure
Pourtant vois comme je te désire
Moi qui n’ai plus d’envie
Vois comme partout je te chante
Moi qui n’ai plus de désirs
Tu penses m’avoir abandonné
Mais je frémis encore quand tu soupires
Ne mets pas ces haillons pour moi
Je sais que tu es riche
Ne n’aime pas aussi férocement
Si tu ne sais plus ce qu’est l’amour
A toi de jouer allez viens
Regarde j’ai revêtu ta chair
La
chanson de Jean-Louis Murat, une des meilleures adaptations en français que je
connaisse de Leonard Cohen, se trouve sur l’album I’m Your Fan (the songs of
Leonard Cohen by). Cette traduction m’a largement inspiré pendant des
années. Frédéric Perrot.
Pour
écouter la chanson de Jean-Louis Murat :
Trop bon trop sensible enfin juste ce qu'il faut
RépondreSupprimerMerci pour le commentaire.
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