Cette tristesse infinie et insondable qui te broie c’est ton sang.
***
Toujours la même histoire
Ton histoire
Cette histoire qui
Ne t’intéresse plus
Et dont
Tu te désolidarises
***
Chaque page écrite ou dessinée est un
petit cercueil.
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Le moteur serait de croire en quelque
chose.
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Tu es insignifiant. Tu portes une peau
et une odeur que les autres ne comprennent pas. Tu es cet homme que personne n’a
jamais vu.
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Meurtri
Par tes souvenirs
Par un chagrin
Abstrait
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Rien ne t’habite. Tu dois te remplir d’absurdité.
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Depuis
plusieurs jours même la musique t’est insupportable – et tu crèves dans ton
silence.
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Efface-toi, ils n’y verront que
du feu – ils courent tous vers la
lumière.
***
Quand tu allais à la découverte
avec l’envie
Et non pas la peur au ventre
Tu avais presque le droit
De vivre sans gêner
***
L’amertume, ça c’est quelque
chose qui se rumine et se cultive très bien en solitaire.
***
Tu n’étais
Qu’un simple chaînon manquant
Entre une génération
Et une autre
Pour qu’un sang perdure
Qu’une lignée
Continue de se battre
Juste pour survivre
***
Fragment supplémentaire suggéré par Jimmy Poussière : "Vivre prend un temps fou..."
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