Tant d’arbres abattus
Ne nous contemplent plus
Pareils à ces géants déracinés
Du ciel que nous touchions
En silence
Nous avons chu
Pour d’obscures raisons
À tant de merveilles
Ont succédé
Tant de jours inféconds
Et dans les lits froids
Aux rires d’antan
Les larmes orphelines
Tant d’arbres abattus
Ne nous contemplent plus
La lune ronde et pleine
Brille pour rien
Et de tout le temps
Qu’il aura fallu
À la pousse fragile
Pour se hisser au ciel
Nul ne se souvient plus
Lors de la soirée du 19 janvier, Les poètes se lisent, j’ai lu : Le marronnier, Jour de fête, Gravité terrestre, En zones inondables, Des fontaines jaillissantes, Dans le brouillard, Tant d’arbres abattus et Zoo humain. Frédéric Perrot.
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