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| Frédéric Bach, le 29 novembre |
L’ami
Frédéric Bach était ce samedi à la médiathèque Olympe de Gouges. Pendant plus
d’une heure, il nous a parlé de son travail d’écrivain, comme auteur de La
bascule, roman hautement recommandable. Le principe de la rencontre étant
de faire découvrir l’univers mental d’un auteur, ses sources d’inspiration, Frédéric
a explicité ses goûts littéraires, musicaux et cinématographiques, et à cette
occasion, j’ai pu découvrir avec plaisir son amour du cinéma d’action américain,
en particulier du western, dont la dimension tragique, avec ses
histoires de duels à mort, ne fait aucun doute. Frédéric a aussi défini ce
qu’il nomme « le réalisme sale », cette veine prestigieuse (Céline, Bukowski,
John Fante) dans laquelle il inscrit son travail. Frédéric est convaincu que
l’écriture se fonde sur l’expérience vécue et qu’elle naît d’une confrontation
avec le réel (ainsi de sa propre expérience du travail en usine, à la chaîne).
Dans la lignée de Louis Calaferte dans Septentrion, Frédéric a enfin
rendu hommage aux bibliothèques, ces indispensables espaces d’accueil et de
savoir au cœur des villes.
Au
sujet de La bascule :
https://beldemai.blogspot.com/2022/11/frederic-bach-la-bascule-une-critique.html

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