Quatrième
de couverture
À soixante-seize ans, oubliée de tous et
à demi-folle, Martha Krühl aime se laisser glisser dans un sommeil brumeux. Sa
vie n’est plus qu’un voluptueux ensevelissement dans les eaux troubles du
songe, une lente dérive entre cauchemar et féérie.
Sœur pathétique de l’héroïne de Lewis
Carroll, cette Alice vieillie et alcoolique fait d’étranges rencontres quand la
somnolence la fait passer de l’autre côté du miroir.
Prisonnière d’une ville étouffante qui se
décompose lentement sous un ciel sale et vide, elle cherche à retrouver son
amour fou, ce compagnon qui l’a quittée un jour sans dire un mot…
L’auteur
Quand en 1988, Jérôme Garcin demande à
Jean-Pierre Martinet une courte notice biographique, celui-ci se définit
ainsi : « Parti de rien, Martinet a accompli une
trajectoire exemplaire : il n’est arrivé nulle part. »
Il est effectivement mort alcoolique et
hémiplégique en 1993 chez sa mère à Libourne, où il était né 49 ans plus tôt.
Entre-temps, il avait quand même écrit quelques romans incroyables et un
chef-d’œuvre, Jérôme. Pas si mal.
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