lundi 24 février 2025

Jean-Pierre Martinet, La Somnolence

 


Quatrième de couverture

 

       À soixante-seize ans, oubliée de tous et à demi-folle, Martha Krühl aime se laisser glisser dans un sommeil brumeux. Sa vie n’est plus qu’un voluptueux ensevelissement dans les eaux troubles du songe, une lente dérive entre cauchemar et féérie.

    Sœur pathétique de l’héroïne de Lewis Carroll, cette Alice vieillie et alcoolique fait d’étranges rencontres quand la somnolence la fait passer de l’autre côté du miroir.

       Prisonnière d’une ville étouffante qui se décompose lentement sous un ciel sale et vide, elle cherche à retrouver son amour fou, ce compagnon qui l’a quittée un jour sans dire un mot…


 

L’auteur

 

      Quand en 1988, Jérôme Garcin demande à Jean-Pierre Martinet une courte notice biographique, celui-ci se définit ainsi : « Parti de rien, Martinet a accompli une trajectoire exemplaire : il n’est arrivé nulle part. »

       Il est effectivement mort alcoolique et hémiplégique en 1993 chez sa mère à Libourne, où il était né 49 ans plus tôt. Entre-temps, il avait quand même écrit quelques romans incroyables et un chef-d’œuvre, Jérôme. Pas si mal.


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