samedi 7 octobre 2017

Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? (Philip K. Dick)



Note extraite de mon Journal, 20 avril 2017 (sur Blade Runner)

20 avril – J’ai relu, lors de mon trajet aller, Blade Runner de K. Dick. Un bon roman de l’auteur, très différent du film de Ridley Scott – un chef-d’œuvre – où il s’agit une fois encore de définir la spécificité humaine – La compassion… Toutes les espèces animales ont disparu, suite à une guerre nucléaire ; et, sur la surface irradiée, mortifère de notre planète, ne vit plus qu’une population restreinte de losers, dont les « spéciaux ». Les premiers, les losers, dont le personnage principal, ne peuvent émigrer vers les colonies – qui ne sont que de tristes eldorados interstellaires – pour des raisons économiques ; les seconds, parce qu’ils sont malades, génétiquement atteints. Pour tous, les animaux sont des objets de culte, des fétiches. Posséder un animal est le plus grand luxe (un Argus en fait foi !) et il existe des animaux « fabriqués » en guise de compensation. Le personnage principal possède ainsi un décevant mouton mécanique qui broute mécaniquement sur le toit de son immeuble. L’autre population est celle des « androïdes » rebelles, les « répliquants » dans le film de Ridley Scott, qui par leur intelligence sont supérieurs aux pauvres déchets humains ; mais à qui dans le film, il manque l’imagination et dans le roman, la compassion, le propre de l’homme selon K. Dick. 


                                                                                    Frédéric Perrot

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