Nos arbres sont généalogiques
Si la question des origines
Nous occupe si grandement
C’est que nous avons bien
Du temps à perdre !
Nous en perdons encore
Dans de vaines polémiques
Des querelles éphémères
De prétendus débats
Créés de toutes pièces
Souvent nous ne parlons
Que pour écraser l’autre
Nous voulons avoir raison
Et nos pauvres convictions
Deviennent soviétiques
Nous oublions
Les quiétudes passagères
La joie de demeurer
En son être
Confidentiel…
Non nous sommes emportés
Les problèmes du temps
Les querelles quotidiennes
Sans peine nous atteignent
Et nous embarquent dans leur sillage
Quintessence du vide…
Le texte a été écrit en
2015. C’est ici une version revue. Frédéric Perrot.
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