L’été
chantait sur son roc préféré quand tu m’es apparue, l’été chantait à l’écart de
nous qui étions silence, sympathie, liberté triste, mer plus encore que la mer
dont la longue pelle bleue s’amusait à nos pieds.
L’été chantait et ton cœur nageait loin de
lui. Je baisais ton courage, entendais ton désarroi. Route par l’absolu des
vagues vers ces hauts pics d’écume où croisent des vertus meurtrières pour les
mains qui portent nos maisons. Nous n’étions pas crédules. Nous étions
entourés.
Les
ans passèrent. Les orages moururent. Le monde s’en alla. J’avais mal de sentir
que ton cœur justement ne m’apercevait plus. Je t’aimais. En mon absence de
visage et mon vide de bonheur. Je t’aimais, changeant en tout, fidèle à toi.
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