Chaque
planète que nous abordons est morte
Nous
peinons à réveiller
Nos
désirs de découverte
Et
nos corps déshabitués
De
tout mouvement
Nous
avons dormi trop longtemps
Dans
un froid isolement
Le
long sommeil des sens
Rend
nos gestes douloureux
Et
nos assauts sans force
Nous
rêvions d’extase et de renouveau
Dans
des mondes plus beaux !
Nous
restons blottis
L’un
contre l’autre
Comme
des enfants
Dans
une tempête
Nous
rêvions de lits de fougères
Et
de bains vivifiants
Mais
vains sont tous nos efforts :
Chaque
planète que nous abordons est morte
Nos
mots d’amour
En
lettres lumineuses sur nos écrans
Sont
devenus apocryphes
Notre
vaisseau est à la dérive
Nous
sommes sortis trop tard
De
la semi-vie
Et
nos mouvements dans l’alcôve
Sont
ceux de deux vieillards
Deux
agonisants
« Every
planet we reach is dead » est le titre d’un morceau du groupe Gorillaz.
Comme je le trouvais amusant et évocateur, je me suis permis de l’emprunter.
Frédéric Perrot.
Pour
écouter le morceau de Gorillaz :
https://youtu.be/eevt2glBfMg?si=4F6C3oymLvyopjdk
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