Face
aux vérités péremptoires
Aux
coups violents
Que
nous assènent
L’existence
et l’histoire
Pour
notre consolation
En
secret nous cachons
Des
beautés clandestines
Des
fontaines jaillissantes
Et
aussi rudes que soient
Les
assauts et les peines
Du
plus profond reviennent
Les
mots rares d’un poète
Qui
nous éclairent
Et
nous comprennent
Le poète auquel je songeais est André Breton. En avril 2016,
alors que je traversais une période assez sombre, hanté par les attentats à
répétition et ceux de Bruxelles, j’ai relu Nadja.
Elle
me dit son nom, celui qu’elle s’est choisi :
« Nadja, parce qu’en russe c’est le commencement du mot espérance,
et parce que ce n’en est que le commencement. »
Frédéric Perrot
Bel Ôde à l'amour...
RépondreSupprimerL'amour, la poésie, comme écrivait un autre poète surréaliste (Eluard). A bientôt.
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