jeudi 27 avril 2017

rudement perdu (hommage à Alain Bashung)

Rudement perdu (à la sueur de mon front)

Mes bras connaissent
La menace du futur
Les délices qu’on ampute
Pour l’amour d’une connasse
                       Alain Bashung                      

À tous ceux qui aiment, l’incendié volontaire…


Le salaire de l’amour
Ne m’a pas été versé
J’en ai pourtant sué
Pour un mot un regard

Des horaires impossibles
Et des tâches ingrates
À la chaîne
Sans entorse à la règle
Qui veut
Que l’un aime
Et que l’autre
Se laisse aimer…

Injustice injustice
Qui commence dans l’alcôve

Le salaire de l’amour
Ne m’a pas été versé
J’en ai pourtant sué
Mouillant ma chemise
Pour un mot un regard
Un fantôme de baiser

Des horaires impossibles
Et des tâches ingrates
Corvéable à merci
Homme de peu
Homme de peine…

Car qui croit
Qu’il sera récompensé
N’est qu’un chien
Qui mérite sa laisse…


                Frédéric Perrot


Pour la musique, impossible de choisir une chanson préférée, donc osons ! 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire