Charles Bukowski |
il
faut s’élever
par-dessus
toute cette merde,
continuer
à grandir…
la
destinée ne devient une putain que si on l’y
oblige.
laissons
la lumière nous éclairer
souffrons
en grande pompe –
le
cure-dent aux lèvres, tout sourire.
on
peut y arriver.
on
est né fort et on mourra
fort.
la
manière dont on traverse l’existence
comme
des paquebots dans la brume…
des
épines sur les roses…
des
garçons blasés trottant dans les parcs en
maillots de bain…
ça
a été très
plaisant.
nos
os
tels
des tiges dressées vers le ciel
crieront
victoire
jusqu’à
la fin des temps.
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Ce poème écrit en 1971 appartient à Tempête
pour les morts et les vivants, une anthologie de poèmes inédits parus dans
d’obscurs magazines, conservés dans des bibliothèques et collections privées.
Charles
Bukowski, Tempête pour les morts et les vivants
Traduit
de l’anglais par Romain Monnery.
Editions
Au diable vauvert, 2019, pour la traduction française.
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