« L’âme humaine est un asile de fous,
peuplé de caricatures.»
Fernando
Pessoa
Le rêve est une eau sombre et froide
Nous
sommes les silhouettes d’une histoire confuse
Des
meurtres sont commis sous nos yeux
Des
morts reviennent et nous parlent
Tous
nos tabous en morceaux
Nous
mangeons de la chair humaine
Nous
massacrons des animaux
Courroucés
ou craintifs
Nous
fouissons comme des bêtes
Nous
violentons des femmes et des enfants
Notre
orgueil vaincu
Nous
désirons des accouplements sacrilèges
Des
créatures infectes qui n’existent pas…
Au
réveil émergeant de cette boue
Nous
nions que le rêve soit mémoire !
Ce texte a été écrit en 2015. Il portait alors un autre titre. Pandémonium me semble mieux correspondre à cet univers de violence et d’effroi, à ce théâtre ridicule, cet enfer de pacotille, dont les rêves aiment à nous présenter tant et tant de tableaux. Frédéric Perrot
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