Tristesse
végétative
Fatigue
dégoût
L’une
ne va pas sans l’autre
Des
rêves inanimés
La
vérité avant-dernière
A
le teint blafard
Du
débauché qui rentre à l’aube
Et
harcèle encore pour rire
Le
faux dévot défroqué :
« Très
cher ami
Vous
n’aviez plus un gramme
D’innocence
à perdre
Mais
cet adolescent vraiment
Qu’espériez-vous
Une
épiphanie
Une
révélation
Un
plaisir suspect
Par
procuration
À
votre âge songez
Que
ce n’est pas sérieux ! »
Le
faux dévot
Qui
trimballe avec lui
L’odeur
des vieux messieurs
Se
rhabille promptement
Il
souhaiterait répondre
Mais
en cette heure cruelle pour tous
La
vérité avant-dernière
Est
d’un jaune pisseux
Malgré
son titre, ce texte cynique écrit en 2016 ne doit rien au roman de Philip K.
Dick, mais plutôt aux deux premiers vers d’un poème de Rilke (Poèmes en
langue française) : « Notre avant-dernier mot/Serait un mot de
misère… ». Frédéric Perrot.
Très bon celui là.
RépondreSupprimerAlain.
RépondreSupprimerPartagé sur fbk. Alain.
RépondreSupprimerMerci Alain !
SupprimerDu glauque jaune pisseux!
RépondreSupprimerÇa a des relents de Bashung... voire plus Thiéfaine!
Oui, c'est un peu glauque comme une fin de nuit de débauche ! Merci pour ton commentaire. A bientôt
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