J’ai
proposé à plusieurs personnes de poursuivre si elles le désiraient mon ambitieux
programme d’informations entièrement défini par la phrase de Georges Bernanos :
« C’est tellement bête que ce doit être vrai. ». C’est ici la
contribution de la poétesse Sylvia Undata. Merci à elle ! (Frédéric Perrot)
FAITS DIVERS lus dans le
journal « On est moins cons qu’on en a l’air »
Une
centaine de personnes riches souhaitant faire fructifier leur épargne ont
décidé d’investir dans des squats pour SDF. Ils deviennent ainsi actionnaires
du trust : « What did you expect » qui espère multiplier le
nombre de squatteurs en favorisant la pauvreté, ceci avec le soutien actif de
la plupart des banques mondiales. Afin que les investisseurs soient bénéficiaires,
chaque résident payera une taxe quotidienne sous peine d’être remis sous les
ponts manu militari par les animateurs embauchés à moindre coût en service
civique. Il est bien sûr interdit aux acheteurs de faire des travaux pour
améliorer le confort des résidents ; le but n’étant pas que ceux-ci nagent
dans le bonheur. « Voilà un achat cool, a dit l’un des investisseurs, d’un
ton soulagé, car j’angoissais beaucoup d’avoir tout cet argent qui dormait sans
but. » Si vous êtes intéressés par ce projet, contactez le numéro
666 666 666.
Une
jeune femme souhaitant prouver que la fraternité entre les cultures est
possible, a tenté d’ingérer un couscous de choucroute aux nems, pour prouver que l’on peut tous et toutes vivre
ensemble. Elle est morte seule, le foie cédant à l’excès calorique gras, dans
l’indifférence générale. Un bel exemple d’humanisme incompris. « N’aurait-il
pas été mieux de boire un cocktail vodka-schnaps-rhum-bière-saké, pour
atteindre ce type d’extase sociale ? » Telle est la question qu’a posée
son voisin à la police, entre deux hoquets, avant de tomber dans l’escalier et
d’ainsi bruyamment rendre l’âme. Faut-il déduire de ces faits que rien ne vaut
le chauvinisme et la fermeture des frontières ? Je vous laisse juges. Pour
moi, tout est dit.
Retour
des girafes dans les Vosges : Trois promeneurs ébahis se sont trouvés
soudain dans ce qu’ils croyaient être une étrange forêt aux troncs orange et
bruns. Lorsqu’ils tentèrent de les toucher, les troncs en question se mirent à
bouger. Sidérés, les promeneurs levèrent la tête et entendirent clairement une
voix forte s’écrier : « Arrête du con, ça chatouille ». Ils
reconnurent alors le grand animal qui avait disparu de cette région depuis la
préhistoire. Il y en avait tout un troupeau. D’ailleurs toutes les bêtes se
mirent à pisser de rire en voyant l’air abruti des humains, arrosant les
pauvres bougres. Les victimes sont encore en soin d’urgence post trauma, l’un
d’entre eux ayant également contracté un psoriasis géant. Le slogan des
écologistes « Mieux vaut une girafe que trois épitaphes » est pour le moins
remis en question.
PROVERBE DU JOUR (car
sans culture il n’est pas d’humains) :
Pierre qui bouse n’en est
pas une.
CONCOURS PHILO : À
quoi sert un millionnaire à l’heure du pouvoir mondial des trusts ?
Les meilleurs textes
serviront de tapisseries dans les cellules des incarcérés accusés de vol par
frustration consumériste. Ainsi à l’heure de la réinsertion, ils pourront mieux
choisir leur camp. Ils s’investiront dans la montée sociale afin d’un jour
avoir plus que les autres et apprendront à piétiner les faibles. Ce ne sera que
justice et réussite touchante, isn’t it ? Participer à ce concours est
donc un acte civique majeur et courageux. Pour y arriver plus vite : Money
is all you need (chanson célèbre des Bitcoins) à se répéter en mantra dès l’œil
ouvert le matin dans des draps en satin bleu (500€ le m2 chez Merdior).
https://beldemai.blogspot.com/2023/01/cest-tellement-bete-que-ce-doit-etre.html