Sais-tu
qu’un salaud a bu l’eau du nénuphar…
Alain Bashung
Devenu
nénuphar
Je
végète à la surface
D’une
eau boueuse et noire
Je
coule des jours monotones
Glissant
à ma façon
Parmi
mes semblables
Certes
le décor est charmant
Quand
tombe le soir
Et
que bruissent les roseaux
Mais
parfois dans les allées
Un
promeneur s’égare
Et
soudain de vains espoirs
Me
soulèvent
Imperceptiblement
Car
si même un instant son regard
Descendait
parmi tous jusqu’à moi
Je
resterais inaperçu…
Le texte a été écrit au début des années 2000. Frédéric
Perrot
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